Communistes libertaires de la CGT

Creuse : défendre l’emploi industriel et la conversion écologique

mercredi 29 décembre 2021

En Creuse un collectif « Plus jamais ça » -PJC- s’est mis en place à l’initiative de l’UD CGT avec la FSU, la Confédération paysanne et le collectif de défense des services publics. Il a un plan de travail pour 2022 dans la perspective d’un soutien unitaire aux luttes sur le département mais aussi dans un travail d’élaboration autour des filières alimentation et bois, deux questions clés dans l’économie locale avec des enjeux majeurs : élevages industriels ou fermes traditionnelles ? Coupes rases de chênes qui partent en Chine pour revenir chez nous en parquets ou gestion forestière respectueuse de la biodiversité et des bûcherons ?

Mais en ce 18 décembre, c’est l’urgence de la situation des LSI (ex-GM&S) qui a poussé le collectif PJC 23 à tenir autour de l’emploi industriel sa première manifestation publique à La Souterraine, tout au nord du département. Au delà des GM&S, bien connus nationalement, le choix était d’alerté sur les menaces qui pèsent sur plusieurs entreprises dont l’une, filiale de Saint-Gobain, risque d’être sacrifiée faute d’investissements pour répondre aux nécessaires mutations des modes de production pour sortir autant que possible des énergies carbonées.

Près de 200 personnes mobilisées malgré un froid sec pour discuter, manifester en ville et se restaurer grâce à des producteurs locaux. Des délégations des camarades des Fonderies du Poitou et de la SAM (Aveyron) étaient présentes et ont pu faire le point sur leurs combats.

Le comité de pilotage national de « Plus jamais ça » sollicité pour une présence forte s’est malheureusement contenté d’un message de solidarité. Mais il s’est engagé à s’investir pleinement sur nos travaux sur la filière bois. Notons tout de même la présence d’une représentante nationale des Collectifs Convergence Services Publics.

Dans ce contexte, l’absence totale de la fédération métallurgie CGT et de la confédération fut particulièrement décevante...

Débats du 53° congrès

  • Echos de la séance du vendredi 31 mars 2023

    1er avril 2023
    C’est donc vers 9h 00 que la CEC et le CCN accouchent d’un bureau et des deux premiers responsables, après une nuit blanche d’une rare violence (allant jusqu’à un coup de boule sanctionné par l’exclusion immédiate de la CEC).
    Pour faire patienter les délégués, et permettre à la nouvelle secrétaire générale d’écrire rapidement les mots de conclusion de ce congrès totalement inédit depuis la scission de 1947, (...)
  • Echos de la séance du jeudi 30 mars 2023

    31 mars 2023
    Pendant que les délégués finissent de s’installer et alors qu’une certaine fatigue se fait visible, la tribune égrène la liste des invités présents en cette journée. Les applaudissements mollassons se réveillent curieusement pour saluer Clémentine Autain, député LFI.
    Il est ensuite annoncé que le CCN réuni toute la nuit a accouché d’une liste pour la CEC. Par mandats, cette liste a été validée à 54% contre (...)
  • Echos de la séance de mercredi 29 mars 2023

    30 mars 2023
    La séance s’ouvre avec la présentation des invités (syndicaux, associatifs, politiques…) présents ce matin, l’occasion pour une partie des congressistes de huer le représentant de la CFDT. Pas très malin dans le contexte d’une intersyndicale qui maintient la mobilisation même si l’idée de la médiation est un piège dangereux.
    Donnant satisfaction aux demandes des congressistes la veille, le bureau du (...)
  • Echos de la séance du mardi 28 mars 2023

    29 mars 2023
    Il est midi et les délégués rentrent par grappes de la manifestation clermontoise. Dans la grande salle de restaurant, une rumeur dévastatrice commence à se répandre de table en table : Martinez aurait repris à son compte la proposition de médiation formulée par Laurent Berger. Colères et postures garanties pour la reprise des débats…
    Un nouvel incident à la tribune vient troubler le congrès dès la (...)
  • Echos de la séance du lundi 27 mars 2023

    28 mars 2023
    La CGT est forte de ses militants et militantes qui, tous les jours, tiennent tête aux chefs, aux cadres, aux flics, aux patrons… et qui mettent la même énergie à défendre leurs positions au sein de leur propres structures syndicales. C’est ainsi qu’à l’inverse de l’image caricaturale souvent présente dans les médias ils et elles ne sont pas des petits soldats au garde à vous devant des consignes « du (...)

Site réalisé avec SPIP | Se connecter | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0