mardi 26 novembre 2024
Nous devons régulièrement débattre des responsabilités des dirigeants syndicaux dans les échecs sévères des dernières années : loi travail, retraites...
Et sans doute le refus de ces directions de travailler explicitement à la grève générale face aux attaques majeures est une faute. Mais cette faute permet trop souvent aux gauchistes patentés d’oublier d’analyser la réalité du salariat, de son état d’esprit, de son évitement de la confrontation collective avec le patronat. Du recul des forces organisées dans le secteur privé et de l’effondrement des « savoir faire » militants parmi nos délégués dans les entreprises.
Deux exemples le même jour :
En Creuse dans l’entreprise Rioland, sous traitant dans l’industrie du luxe, la direction distribue 3 millions aux actionnaires et supprime la prime de fin d’année aux salariés. Les déléguées CGT s’insurgent avec le soutien de l’UD : Les deux tiers des salariés signent alors une pétition de soutien au patron... Courage aux déléguées !
Chez les journalistes seulement 37% de votants aux élections pour la commission de la carte malgré les 4 listes CGT, CFDT, FO, SNJ qui ouvrent un champs large de vision du syndicalisme.
Avant même de reconstruire des syndicats combatifs il va falloir trouver le moyen de réveiller le prolétariat. Qui a une idée ?