Communistes libertaires de la CGT

Info’com : Démission de Mickael Wamen

mercredi 27 mai 2020

Nous publions ici la lettre de Mickael Wamen, bien connu pour avoir animé le long conflit des Goodyear à Amiens et qui avait trouvé une solution sociale bien méritée en rejoignant Info’com.

Le constat de Wamen est désolant, et il ne grandit pas l’image de la CGT.

Nous avons hésité à relayer son courrier rendu public sur Facebook et nous ne l’aurions probablement pas fait s’il ne permettait pas de faire un peu de clarté autour de ce syndicat hyper-médiatique mais mal connu.

Pour comprendre le contexte, la SACIJO et la DILA sont les deux structures juridiques qui éditent le Journal Officiel et le rapport de force autour de l’imprimerie permet aux syndicats CGT (Info’com, SGLCE) de faire entrer des syndiqués d’abord pour faire des remplacements, puis d’être embauchés.

ILS FONT’COM ...

Aux dirigeants d’Info’Com-CGT

Après avoir repoussé plusieurs fois cette décision, je vous informe que je ne souhaite plus être adhérent au syndicat info’com CGT et je quitte le bureau de placement de la SACIJO.

Je tiens de suite à indiquer que cette décision n’a strictement rien à voir avec cette connerie d’affiches. Ce serait trop facile pour vous de prendre cet argument pour expliquer ma décision.t

Depuis les démissions d’Olivier et Stéphane, la ligne du syndicat ressemble bien trop à celle de certaines structures critiquées par Info’Com-CGT.

Il faut ajouter à cela une dérive totale de décisions dignes de DRH qui visent à punir celles et ceux qui ne seraient pas ou plus conformes à la ligne de la nouvelle direction syndicale.

Toutes tentatives de vouloir exprimer une vision différente de la ligne de la direction du syndicat devient une « polémique », voire « un danger pour le syndicat ».

Info’Com-CGT est devenu une machine à buzz et à likes, l’humanisme et la fraternité qui démarquaient totalement ce syndicat des autres ont totalement disparu.

La dernière expérience vécue dans le cadre de la caisse de grève a démontré plus que jamais cette dérive. En effet, dès le début de la grève sur les retraites, Info’Com-CGT a remis en fonction la caisse de grève, en oubliant les co-organisateurs SUD-PTT 92 et la CGT-Goodyear, et sans une intervention régulière nous aurions même disparu de toutes les initiatives c’est uniquement pour les prises de parole que nous avons été remis dans la boucle !

La dérive du buzz a aussi été démontrée quand les médias ont pris en compte cette caisse de grève. C’est l’équipe dirigeante qui a de suite décidé d’être principalement au devant de la scène, avec un seul objectif : faire du buzz encore et toujours...

C’est en 2016 qu’Olivier est venu me voir à une manif sur Paris pour me proposer de rejoindre les camarades à la fin de celle-ci, au local Info’Com-CGT. J’y ai fait la rencontre de pas mal de camarades dans une fraternité incroyable.

C’était la période où j’étais condamné et poursuivi par la justice au service de Goodyear. Cette fraternité dans un syndicat a été une bouffée d’oxygène pour moi dans cette période, où j’ai souffert de la fermeture de l’usine et l’acharnement dont nous étions victimes...

Bref, j’avais retrouvé un syndicat qui me donnait envie d’y croire encore.

Puis on m’a proposé une formation pour essayer de me donner un avenir professionnel. J’ai imposé à Goodyear de prendre en charge totalement cette formation dans le cadre du PSE et j’ai, au bout, obtenu un diplôme.

Olivier et Stéphane, encore secrétaires, m’ont proposé d’intégrer le bureau de placement pour aller bosser à la SACIJO. Je ne pouvais pas rêver mieux : un diplôme et un job.

Mais très vite la situation s’est compliquée. Alors que je ne demandais rien de plus que d’être suiveur (CDD), le syndicat a décidé de me proposer à l’embauche.

De suite et sans que je m’en rendre compte, cela a été vécu en interne de la SACIJO comme un passe-droit, (« c’est qui ce mec qui passe devant les autres ? »...). Je peux comprendre ce ressenti mais je le répète, je n’ai jamais demandé un CDI. J’ai même dit et redit que j’étais mal à l’aise vis-à-vis d’autres et notamment Jérôme M. qui était là depuis six ans, et moi au bout d’un an j’avais un CDI. Mais on m’a expliqué que cette décision a été voté à l’unanimité par le CCM et que donc j’étais embauché !

J’ai posé la question au secrétaire général, le jour de la réunion d’annonce des embauches devant tous les autres suiveurs : « Tu es sur que la direction de la DILA va accepter que je sois embauché ? ». Sa réponse fut immédiate : « Ce n’est pas Munch qui décide des embauches, c’est NOUS... !! »

J’ai remercié le syndicat, puis on est venu me demander si j’étais ok pour faire un pot pour les embauches. J’ai d’abord refusé car mal à l’aise vis-à-vis des autres, je ne me voyais pas faire la fête alors que d’autres n’avaient pas eu cette chance et avaient le sentiment d’être passé derrière moi. Puis on m’a expliqué que c’était une « règle historique », et j’ai donc accepté en versant 150 euros pour ce pot d’embauche.

On m’a aussi demandé un CV pour aller dans des services mutualisés, bref, plus de doute : j’étais embauché !!!

La veille de cette embauche, dans un premièr temps la direction de la SACIJO m’a convoqué pour dire qu’il y avait du retard dans le traitement de mon CV, mais qu’il n’y avait aucun problème et que je serai dans un service mutualisé au plus vite après mon CDI. Trois heures plus tard, cette même direction de la SACIJO m’a convoqué une nouvelle fois et m’a dit « la direction de la DILA a fait savoir que ton embauche et celle d’un camarade (Sidi B.) sont refusées... »

Le syndicat Info’Com-CGT a pris acte de cette décision et m’a garanti que cela ne remettait en rien en cause mon embauche. Quelques temps après, et faisant suite à une AG très agitée, où des salarié-e-s ont exprimé le fait que ce n’était pas normal de donner mon nom pour être embauché car il était évident que la direction de la DILA refuserait. Une délégation a décidé d’aller à la rencontre de la direction de la DILA pour dire qu’il était anormal de refuser mon embauche.

Cela a été la seule et unique initiative pour exiger le respect du choix des embauches par le syndicat en plus de 9 mois.

Au fil du temps, la situation en interne à la SACIJO s’est dégradée, alors qu’elle été déjà très dégradée à mon arrivée en 2018. Je m’attendais au vu de ce refus d’embauche, à être soutenu à la fois par Info’Com-CGT et la section syndical de la Sacijo, ’ai fait une grave erreur en pensant cela !

J’ai été rapidement considéré comme un danger par la section syndicale Info’Com-CGT de la SACIJO. Les élus et mandatés de cette section ont pensé que j’avais envie de militer dans cette entreprise, alors que c’était clair dès le début. On m’a dit « tu vas au JO, tu vas voir des trucs plus que bizarres, mais tu n’y es pas pour bosser et basta et prendre du fric... »

D’ailleurs je reviendrai sur cette histoire « prendre du fric ».

La peur que je puisse revendiquer un mandat a fait de moi l’homme à détruire...

Et donc, une véritable cabale s’est organisée contre moi et Sidi qui, selon la direction d’Info’Com-CGT, est un « dommage collatéral ».

J’ai écrit des dizaines de fois pour demander des réunions pour expliquer la situation, parler des risques RPS dans l’ensemble de la SACIJO, j’ai vu des comportements de militants dignes de tauliers...

Pour revenir au fric, c’est un des soucis majeurs dans cette situation, des « camarades » n’ont plus les pieds sur terre. Le fric justement les a mis hors sol, leur faisant oublier même les règles de ce que doit être un syndicat, son origine, ses valeurs, le respect des autres...

Le fric encore, quand au bout de quatre jours de grève dans le cadre de la réforme des retraites, des élu-e-s disent en AG « On ne peut plus se permettre de faire grève », alors que des gens payés au smic sont à deux mois de grève !!!

Nous allions déposer des chèques de solidarité, et en interne au bout de quatre jours de grève c’était trop !

On décale les équipes pour éviter de faire grève pour ensuite aller en manif avec des affiches « TOUS EN GRÈVE ! ».

Quand on a des salaires aussi confortables et sûrement justifiés, il faut arrêter de parler de « ne plus pouvoir se permettre de faire grève », mais plutôt de « Si on fait grève, on ne pourra pas partir à l’autre bout du monde tous les quatre mois... » !

Les AG sont catastrophiques, un élu dit « la grève c’est dépassé, ça ne sert plus à rien et moi j’ai plus les moyens... », et personne ne le reprend, à part moi.

Comment peut-on entendre cela quand on connaît le niveau de rémunération dans cette entreprise ?

Alors il y a cela et toutes les injustices qui m’ont même donné la nausée. Je n’avais jamais vu autant de hargne à vouloir détruire quelqu’un qui gêne parce qu’il a gardé sa liberté de parole !

Le fric toujours, quand j’ai demandé à Des secrétaires actuels une entrevue, il est venu et m’a dit « Mika, gave-toi, prends le fric et le reste basta, qu’ils soient nuls ou pas ce n’est pas ton problème, gave toi... ». Je lui ai répondu direct : « Tu me prends pour qui, toi ? Je ne suis pas là pour me gaver, comme tu dis, je suis là pour travailler, et quand je vois des injustices je vous alerte. »

La cabale n’a cessé de grandir, je n’ai cessé d’alerter pour des personnes et pour moi aussi, la période des élections professionnelles à la SACIJO a été d’une tension maximale, certain-e-s ayant une peur viscérale de me voir me présenter.

Cela a été jusqu’à m’appeler pour me dire, on va dire à la DILA « ne vous inquiétez pas, il sera jamais sur nos listes ».

Quand on en arrive à ça, y a pas trente-six solutions… faut se tirer en urgence !

Puis il y a eu ce « pétage de câble » le 20 février 2020, où je me suis retrouvé à l’hôpital après avoir craqué sur mon lieu de travail. Jamais en vingt-trois ans de Goodyear je n’avais eu à subir cela. Pourtant ils m’ont mis pas mal la misère, mais ils n’étaient pas de la « maison CGT » et ça change tout. J’ai fait un burn-out, un truc de ouf quand tu sais que tu bosses avec des « camarades ».

Il faut dire que quelques jours auparavant j’avais été convoqué à Info’Com-CGT pour une sanction disciplinaire car j’avais commis le « crime » d’aller demander à une des responsables de la DILA pourquoi j’étais banni — « Wanted Wamen ».

C’est grave d’aller demander ? Ce qui est surtout grave ce sont les informations que nous avons eues avec mon pote Sidi : c’est que pour moi c’était toujours « non » pour l’embauche mais que pour lui c’était « validé »...

D’ailleurs lors de notre entretien disciplinaire à Info’Com-CGT j’ai dit « Pour Sidi c’est validé et je suis content pour lui (…) ». On m’a répondu : « Ce n’est pas si simple, la DILA exige que ce soit “que lui”, et on ne peut être d’accord en te laissant de côté. En revanche, comme vous avait dépassé les limites en allant voir la DILA et parce que le syndicat de la SACIJO nous le demande, nous vous privons de quinze jours de salaire. »

Là tu te dis mais c’est quoi ce bordel ? Je suis où ? Dans ce syndicat qui fait des affiches pour dénoncer le pouvoir abusif des patrons et leurs méthodes dégueulasses ?

Pendant quatre heures j’ai vidé mon sac, dit tout ce que je pensais de ces méthodes qui n’ont rien à envier à celles des pires tauliers, la décision de nous « punir » avait été prise avant même que nous puissions nous expliquer !

J’ai donc, à la suite de cet entretien, puis d’une montée en puissance de la cabale contre moi à la SACIJO, eu un accident du travail… le premier de ma life !

Et comme il ne fallait pas en rester là, la direction de la SACIJO a contesté mon accident, au motif suivant, mon « accident n’a rien à voir avec mon emploi actuel mais est lié à Goodyear ».

Voilà comment des gens qui vont dans les manifestations syndicales traitent les salarié-e-s qu’ils ont sous leurs ordres !!!

Et pendant le confinement, j’apprends que la direction du syndicat n’a pas eu d’autre choix que de choisir deux autres personnes pour les embauches et donc nous retirer « provisoirement » des embauches, le provisoire est aussi une malhonnêteté intellectuelle que beaucoup de DRH utilisent.

Sidi était embauché par la DILA et c’est Info’Com-CGT qui refuse car c’était injuste vis-à-vis de moi, je pense que même Macron n’ose pas afficher un tel mensonge !

Bref, le fric, le fric et le pouvoir, voilà ce qui détruit ce superbe outil, enfin c’est ce que je pense. C’est un gâchis sans nom. Bien-sûr beaucoup ne comprendront pas pourquoi non seulement je rends mon adhésion Info’Com-CGT mais aussi je quitte le bureau de placement. C’est simple, je ne supporte plus cette façade qui hélas amènera la structure à sa perte si elle continue en ce sens.

Je remercie toutes et tous les camarades qui m’ont tendu la main.J’ai fait des rencontres sublimes, aussi bien à Info’Com-CGT qu’à la SACIJO, mais d’autres ont passé leur temps à me nuire et à vouloir me faire passer pour une personne ne pensant qu’à lui. Ceux qui ont appris à me connaître savent bien qui je suis.

J’en ai rien à foutre des mandats ou autres responsabilités, pas besoin de mandat pour militer et aider les autres. En revanche, le mandat doit servir la cause du plus grand nombre et non pas seulement celle ou celui qui le détient, et comme on me l’a souvent dit à Info’Com-CGT, « toi tu n’es pas fait pour militer à la SACIJO, vu le niveau ».

Car oui et ça c’est le pire, les propos tenus vis-à-vis des ami-e-es de façade sont tout aussi dégueulasses que ceux qui m’ont été destiné et qui, je pense, vont continuer à l’être.

Alors sachez, les dirigeants d’Info’Com-CGT, que :

Je ne suis pas de ceux que l’on bâillonne, un emploi, un travail, un salaire même bon, ne valent pas la liberté d’expression et de parole.

Je suis contre les injustices, toutes les injustices, je suis libre, je ne suis pas un chien que l’on nourrit et qui doit fermer sa gueule !

Je n’obéis pas à un chef, qu’il soit syndical ou autre. Vos salaires, même élevés, ne vous permettent pas de juger et de vous croire supérieur.

Je suis en total désaccord avec la nouvelle ligne du syndicat, machine à buzz et likes, qui bosse en plus pour d’autre syndicats contre factures. Ce n’est pas ça un syndicat. Un syndicat c’est être en phase avec ses propos et ses écrits, ce n’est pas parce que on a récolté « trois patates » que l’on est pour autant un super héros au-dessus de tout, il n’y a pas « le sauveur des grévistes et les autres » !

La CGT Goodyear se désengage de cette caisse. Mais bon, cela n’est pas un problème pour vous, bien au contraire.

Je vais œuvrer à continuer à faire ce que j’aime, être au service des autres. Je souhaite le plus grand bien à l’ensemble du personnel de la SACIJO, je souhaite aussi une longue vie à Info’Com-CGT. Je n’ai aucune rancune, juste du dégoût d’avoir vécu ce cauchemar qui au départ était un rêve.

J’ai compris que la soif de pouvoir était destructrice, y compris à la CGT, et qu’elle amenait des gens à devenir des monstres de méchanceté et de machiavélisme.

Je souhaite à tous les suiveurs d’être embauchés et que ce bureau de placement puisse vivre encore longtemps, mais pour cela il va falloir cesser d’être dans le paraître et le buzz. Il va falloir appliquer la teneur des affiches et des slogans.

Je garde bien évidement contact avec les gens formidables que j’ai connus durant cette période, pour les autres ne pensez pas que je sois triste ou touché, la vie est ainsi faite ; il y a des êtres qui passent leur temps à s’acharner sur les autres pour faire oublier leur nullité, et je pèse mes mots !

D’autres brillent grâce aux autres en se servant d’eux, puis ensuite continuent de briller en les massacrant, c’est dans leur mentalité !

Cette période m’aura fait grandir, je retiens beaucoup de choses et plus que jamais je suis CGT, je reste adhérent à la CGT Goodyear dans un premier temps et je vais me syndiquer dans une UD qui agit comme elle parle.

Les expériences de la vie ne servent à rien si elles ne sont pas des leçons retenues pour avancer. Certain-e-s, un jour peut être, comprendront que l’apparence n’est rien, qu’il faut avoir du cœur, aimer les autres sincèrement, ne pas jouer avec eux, avoir des valeurs morales et les garder quelque soit la situation.

Je sais bien que ma démission, mon départ ne vous touchera absolument pas, mais voyez-vous j’en ai rien à foutre. Je suis CGT et plus que jamais fiers de l’être, la CGT qui lutte vraiment et qui est aux côtés de celles et ceux qui souffrent, cette CGT qui agit et qui n’est pas dans le paraître en permanence.

Pour les 150 boules que j’ai donné pour mon embauche, je les offre pour le pot d’embauche de mon pote Jérôme M.

Syndicalement ...i

VIVE LA CGT, VIVE LA LUTTE DES CLASSES ...

Mickael Wamen,

ex-adhérent Info’Com-CGT

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