Philippe Martinez s’était livré à une auto-critique de la direction confédérale dans son discours d’ouverture du 51° Congrès. Il reconnaissait que le « syndicalisme rassemblé » avait paralysé la CGT en nous plaçant dans une forme d’attentisme et d’affadissement revendicatif pour préserver l’unité avec la CFDT. Il ajoutait que ce constat ne devait pas nous conduire à renoncer à l’unité.
Nous étions bien d’accord avec cette vision.
Mais alors pourquoi la CGT a-t-elle lancé la date du 12 septembre sans tenter (...)