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SANS EMPLOI, MAIS PAS SANS SALAIRE C’est le titre de la dernière brochure des Editions syndicalistes, disponible sous peu ce mois de septembre. Les quatre premières parties retracent un petit historique, qui va de la création des premières caisses chômage par les syndicats, aux dernières réformes (et tentative de réforme) du régime d’assurance-chômage. Au passage, on voit se construire, peu à peu, à partir de 1958 et la création de l’UNEDIC, une « logique de salaire » de l’indemnisation du chômage. Avec une des périodes les plus intéressantes, et trop peu connue, le régime unifié de 1979 à 1984. alors (...)
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A l’occasion du 11 novembre, plusieurs pages Facebook de syndicats CGT évoquent le souvenir de « ceux qui sont morts pour que nous soyons libres » !?!
Alors deux rappels et une conclusion s’imposent :
1) Les travailleurs, français ou allemands et tous les autres, mobilisés sous le drapeau patriotard ne sont pas morts pour « notre liberté » mais pour défendre les prétentions commerciales, impérialistes et coloniales de leurs bourgeoisies respectives.
2) Malgré les engagements des congrès CGT promettant de déclencher la grève générale en cas de déclaration de guerre, Léon Jouhaux (secrétaire confédéral qui (...)
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Il y a 40 ans prenait fin l’expérience de la radio libre Lorraine Cœur d’Acier (LCA) implantée par la CGT à Longwy début 1979, en vue de préparer la grande manifestation parisienne des sidérurgistes du 23 mars de la même année. Une bande dessinée vient de sortir qui raconte cette aventure.
Le scénario aborde les principales tensions provoquées par cette expérience dans un bassin de mono-industrie, la sidérurgie, où le PCF et la CGT avaient construit leur hégémonie dans les petites villes ouvrières. La période est caractérisée par un nouveau repli sectaire de ces organisations, suite à la rupture entre le (...)
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L’INSTITUT C.G.T. D’HISTOIRE SOCIALE DU LIVRE PARISIEN VOUS INVITE A UNE Conférence-débat « La plume et le browning, la guerre sociale et la presse ouvrière (1906-1914) » par GUILLAUME DAVRANCHE, historien. Jeudi 9 juin 2016 à 14 h 15 Salle Eugène Varlin – Maison du Livre 94 Boulevard Auguste Blanqui 75013 PARIS Métro Glacière
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Les Editions syndicalistes ont fait paraître fin 2020 une brochure intitulée « Avant la Sécu. Syndicalisme et Assurances sociales. 1918-1935 ». On y retrouve des extraits de textes de congrès de la CGT, de la CGTU et des articles parus dans la revue syndicaliste révolutionnaire La Révolution prolétarienne.
Les Assurances sociales, ancêtres de notre Sécurité sociale, ont été mises en place en 1930. Cela a été l’occasion d’une forte résistance du patronat et de la Mutualité. Mais aussi de furieux débats au sein du syndicalisme, écartelé entre la CGT et la CGTU, aux positions très divergentes sur le sujet. La (...)
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Fernand Pelloutier meurt très jeune, en 1901. Mais en présidant la Fédération des Bourses du Travail et en fournissant un travail journalistique, théorique et polémique important il aura marqué de manière définitive les fondations de la CGT.
Il a en particulier joué un rôle important pour convertir les militants anarchistes au syndicalisme d’action directe contre les tentations terroristes de ce milieu militant.
Il faut donc lire avec intérêt les courts textes de Pelloutier réunis dans un ouvrage préfacé par Guillaume Goutte. Comme en écho aux débats actuels avec des franges militantes qui portent trop (...)
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Le tout premier ouvrage publié par les Cahiers Spartacus, Seize fusillés de Victor Serge, dénonçait le premier des grands procès staliniens en URSS. C’était en 1936. C’est dire l’incroyable pan d’histoire sociale et politique que représente ce qui deviendra par la suite les éditions Spartacus. Dans leur catalogue, on retrouve pêle-mêle d’importants noms des luttes sociales du xxe siècle, comme Piotr Archinov, Paul Mattick, Rudolf Rocker, Maurice Dommanget, Daniel Guérin ou encore Rosa Luxemburg, figure du soulèvement spartakiste de 1919. Car c’est d’abord à ce mouvement révolutionnaire allemand, plus qu’au (...)
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Les éditions Libertalia offrent ce très beau travail (tous les écrits d’Eugène Varlin éclairés des commentaires bref de Michèle Audin). Militant syndical, coopératif et internationaliste, il sera élu à La Commune de Paris. A travers ses écrits se dessine ce qu’était l’activité ouvrière au milieu du siècle.
« Tant qu’un homme pourra mourir de faim à la porte d’un palais où tout regorge, il n’y aura rien de stable dans les institutions humaines » EV.
« Eugène Varlin, ouvrier relieur, 1839-1871 », recueil commenté par Michèle Audin, est en accès libre (ePub + PDF). (...)
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Jacques Calvet est mort. Enarque, après avoir occupé longtemps le fauteuil de directeur de cabinet du ministre des finances, il est d’abord propulsé à la tête de la BNP. Mais n’y voyez aucun conflit d’intérêts !!!
Puis la famille Peugeot le récupère pour le placer à la direction du groupe automobile familial. Parce que les Peugeot, eux, sont trop occupés et trop bêtes pour faire fructifier leur héritage...
Après la fusion avec Citroen, Calvet dirige d’une main de fer le groupe PSA pour des résultats financiers qui seront à la hauteur des sacrifices imposés aux travailleurs : 50 000 emplois sont (...)
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Lu dans l’Humanité du 9 avril :
« 74 mesures d’urgence pour que tout change vraiment : Les députés communistes présentent leurs propositions pour mieux faire face à l’épidémie de coronavirus aujourd’hui et préparer demain des jours meilleurs. Emmanuel Macron n’a pas voulu d’un « comité d’urgence nationale », associant l’ensemble des forces politiques, syndicales et patronales, comme le proposait le PCF. »
Au delà de la pertinence ou non des 74 propositions, comment accepter qu’un parti (le PCF) tente d’imposer aux syndicats (la CGT) de participer à l’union nationale avec le patronat ???
La scission (...)