lundi 11 novembre 2019
A l’occasion du 11 novembre, plusieurs pages Facebook de syndicats CGT évoquent le souvenir de « ceux qui sont morts pour que nous soyons libres » !?!
Alors deux rappels et une conclusion s’imposent :
1) Les travailleurs, français ou allemands et tous les autres, mobilisés sous le drapeau patriotard ne sont pas morts pour « notre liberté » mais pour défendre les prétentions commerciales, impérialistes et coloniales de leurs bourgeoisies respectives.
2) Malgré les engagements des congrès CGT promettant de déclencher la grève générale en cas de déclaration de guerre, Léon Jouhaux (secrétaire confédéral qui plus tard fondera FO) annonce sur la tombe de Jaurès le ralliement de la CGT à l’Union nationale pour la guerre. Une petite minorité d’anarchistes et de syndicalistes révolutionnaires refusent cette trahison, un seul membre de la direction confédérale démissionne pour protester : Pierre Monatte.
Conclusion : Comme toute organisation humaine la CGT n’est pas à l’abri de dérives de toutes sortes. Il est urgent que la formation syndicale de base retrouve un minimum de cohérence idéologique sans laquelle les dérives, de possibles, sont certaines !