Mais pourquoi diable Macron se donne tant de peine contre la mise en concurrence des salariés européens et la baisse du « coût du travail » ainsi organisée ? Serait-il brutalement convaincu que l’Europe capitaliste est une construction anti-ouvrière ? Refuserait-il soudainement les dogmes ultra-libéraux ?
Non bien sûr. Il s’agit d’un jeu à deux faces.
D’un côté il se construit l’image du défenseur des salariés français au moment même où il s’apprête, par ordonnances secrètes, à tailler dans leur droits. (...)