samedi 12 octobre 2019
Ci dessous la déclaration de l’UD de Paris qui reste dans des formulations fortes mais prudentes sauf pour expliquer que le référendum ADP porterait « un coup d’arrêt au gouvernement » ce qui survalorise sans aucun doute la portée d’un tel référendum, en admettant qu’il se tienne :
Construire tous ensemble la grève interprofessionnelle. »
Cher.e.s Camarades,
la CE de l’UD appelle l’ensemble des organisations parisiennes de la CGT à s’inscrire dans une démarche la plus efficace possible de construction interprofessionnelle du rapport de forces.
Nous avons face à nous un patronat et un gouvernement qui utilisent tous les moyens pour tenter de discipliner et de dépouiller les salarié.e.s, les retraité.e.s, les privé.e.s d’emploi, les jeunes.
Pour cela, ils utilisent la manipulation, le mensonge, la division, la diversion. Et puis, ils nous répriment dans les entreprises et dans les administrations, en menaçant, en sanctionnant, en licenciant. Quant à l’Etat, il utilise la police pour réprimer dans le sang et la justice pour condamner lourdement.
Pour dépouiller le monde du travail, ils font pression sur les salaires et pensions, sur les prestations et allocations, sur l’emploi, sur le droit du travail, imposent une fiscalité injuste, alors que le gouvernement continue de faire des cadeaux au patronat et aux riches. Ce sont aussi nos biens publics les plus précieux qui sont dans le collimateur : la sécurité sociale et les services publics.
Notre société est en crise. Cette crise est économique et sociale. Elle est aussi politique, car les idées de progrès social et d’égalité sont contestées au nom de la compétition internationale, tandis que l’idée même de démocratie est sacrifiée sur l’autel du libre marché.
Le monde du travail répond par des luttes syndicales fortes sur plusieurs « créneaux » : celle des travailleurs sans papier, les grèves à la RATP, dans les hôtels, dans les finances publiques, les mobilisations dans les hôpitaux, dans l’énergie, dans l’éducation nationale, etc.
De plus, des mouvements semblent fortement ancrés sur plusieurs thématiques : l’écologie, le féminisme, et bien sûr les exigences des gilets jaunes (justices sociale et fiscale, démocratie). Ce sont des ferments puissants de mobilisation.
Construire le rapport de forces suppose de :