jeudi 24 novembre 2022
La 2° Conférence régionale Nouvelle-Aquitaine s’est tenue début novembre à Limoges dans une bonne ambiance. Plusieurs sujets ont été évoqués mais comme trop souvent dans ce genre de conférence sans qu’il n’en sorte des mandats précis permettant d’avancer réellement sur les thèmes traités. La majorité des rapports se contentaient d’ailleurs de pointer des questions judicieuses mais générales sans proposer de réponses claires qui auraient pu être débattues et validées.
Les camarades évoquant leurs missions au sein du Conseil économique sociale et écologique régional (CESER) ont pu être plus précis en se proposant pour se déplacer sur les territoires et aider à la réflexion plus localement.
Mais nous sommes restés dans le flou sur la méconnaissance, bien réelle, du fonctionnement et du rôle du Comité régional, instance bien trop éloignée des préoccupations quotidiennes des militants dans leurs entreprises. Il faut dire que couvrir 12 départements est une gageure impossible à tenir sauf à effacer les Unions départementales, ce qui est une option heureusement écartée. Reste à trouver la bonne articulation entre UD et CR sans alourdir davantage la bureaucratie interne et gaspiller des énergies qui manquent déjà dans bien des UL et UD.
Les questions écologiques et d’aménagement du territoire ont été largement évoquées par les militants. Entre les incendies des Landes, la manifestation anti-bassine de Ste-Soline, les enjeux de la filière bois les sujets étaient évidemment sur la table. Mais si les témoignages des militants sur leurs secteurs respectifs furent très intéressant, là encore rien de bien précis n’est sorti du débat.
Plus étonnant encore. Alors que l’Union départementale de la Creuse évoquait le Forum forêt et filière bois tenu sur un week-end en octobre, Forum organisé sous l’égide du collectif « Plus jamais ça - Alliance écologique et sociale » initié par l’UD CGT 23, pas une seule autre intervention n’a abordé la question du développement ou de l’arrêt de ce travail unitaire. Or nul n’ignore l’hostilité d’une partie de la CGT contre cette expérience. Expérience qui sera, avec les violences sexistes et sexuelles, au coeur des polémiques du 53° congrès confédéral.
Des divergences dans la CGT c’est inévitable et normal. Ce qui est plus inquiétant c’est le refus d’en débattre lors de telles conférences...